The X-Cases : X-Files WEB Site

Au sommaire :
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1. Mad movies n°116 | 2. Télé 7 Jours n°2004 | 3. Télé 7 Jours n°2003 | 4. Mad Movies / 6 Octobre 1998 |
| 5. Télé Poche (24/30 Octobre 1998) | 6. FTF, Studio / Octobre 1998 | 7. TéléStar / Octobre 1998 |


1. Mad Movies n°116

X-FILES, LA FIN

La fin porte bien son nom puisque cet épisode marque l'épilogue de la cinquième saison, et pourtant il pose comme toujours une série de questions dont les réponses pourraient bien se trouver dans le film (après vision de celui-ci, veuillez plutôt lire "auraient pu se trouver dans le film"...). Carter s'amuse une nouvelle fois à brouiller les cartes et remettre en cause tout ce qu'on croyait savoir sur les affaires non classées, tels ces feuilletons d'avant-guerre avec "Cliffhanger" obligatoire et retournements de situation à l'épisode suivant.

Mulder et Scully voient dans un jeune prodige du jeu d'échecs capable de lire dans les pensées le véritable chaînon manquant. Non pas entre l'homme et l'animal, mais bien entre l'humain et l’extra-terrestre. Il développe dans une région cérébral nommée "le module de Dieu" des pouvoirs psychiques qui pourraient être à la base de tous les phénomènes paranormaux connus, et donc de la totalité des dossiers traités par nos agents spéciaux. Une nouvelle fois la vérité est ailleurs et le petit génie de 12 ans ne nous l'envoie pas dire quand il parle de nos dirigeants actuels : "Ils pensent une chose et en disent une autre. Ils veulent nous faire croire à leurs histoires, mais tout ça c'est de la frime".

Sur la télévision, même jugement brutal : "les Simpson et le Surfeur d'Argent, d'accord, mais Alerte à Malibu ça vous salit l'esprit" ! Un gamin d'une pareille lucidité doit disparaître, et c'est bien l'avis de l'homme à la cigarette. Supposé mort à un moment, puis entrevu à la fin de The Red and the Black, notre tabagique finit par trop jouer avec les allumettes dans le bureau de Mulder qui devient pour le coup le bureau des affaires incendiées. Une façon de relancer les dés, comme déjà à la fin de la première saison. Tout peut arriver désormais, et même d'ouvrir X-files le film à l'époque de la préhistoire pour une re-lecture complète de la "mythologie" de la série.

En fait, The End se veut un chapitre charnière proposant une nouvelle donne. Krycek devient le bras droit de l'homme manucuré (John Neville), Scully prend conscience devant Diana fowley (Mimi rogers) de ses véritables sentiments pour Mulder. Celui-ci, après bien des errances métaphysiques au cours de cette cinquième saison, recommence à croire aux extra-terrestres. Par ailleurs, l'agent Spender (découvert dans Patient X) serait-il le fils de l'homme à la cigarette ? Ce dernier manipule-t-il l'homme manucuré ou bien s'agit-il du contraire ? autant de questions éludées par un Chris Carter toujours aussi évasifs : "Tout ce que nous montrons peut avoir plusieurs significations". C'est bien ce que l'on avait pu comprendre !

Article retranscrit par : "OLI" gbally@nordnet.fr.




2. Télé 7 Jours n°2004

X-Files Le Film (2)
Gillian Anderson / Un mystérieux sex-appeal

"Le mélange du fantasme et de l'intelligence" Pour Gillian, voici le temps de la séduction. Loin des tailleurs stricts de l'agent Scully, elle se révèle plus sexy que jamais. Les fidèles de la série ont suivi depuis 5 ans sa métamorphose.

T.7.J. : Les fans trouvent Scully très sexy, sans être provocante. Qu'en pensez-vous ?
Gillian Anderson : N'est-ce pas étrange ? Quand certains ont commencé à me dire qu'ils jugeaient Scully très attirante, je n'ai pas compris. Pour moi, elle ne correspond pas aux stéréotypes de l'héroïne de télé qui plaît aux hommes : les blondes plantureuses qui portent des tenues très près du corps ! Scully ne met pas de mini-jupes, mais je crois que son sex-appeal vient d'une combinaison subtile entre son intelligence et ce que l'on devine sous son tailleur.

T.7.J. : Scully est un personnage complexe. Comment la préférez-vous ?
G.A. : J'aime de plus en plus qu'elle manifeste les sentiments qu'elle éprouve. Récemment, j'ai privilégié ses émotions.

T.7.J. : Lorsque vous avez passé l'audition, il y a 5 ans, qu'est-ce qui vous a séduite ?
G.A. : Plus que tout, j'étais attiré par l'intelligence de Scully, sa force et la façon dont elle s'oppose à Mulder. Elle a assez confiance en elle pour exprimer ses opinions devant celui qui est considéré comme une légende au sein du FBI. Je me suis sentie très concernée. Leur relation m'intriguait.

T.7.J. : Que pensez-vous de la relation amoureuse entre Mulder et Scully ?
G.A. : Nous en avons discuté dès le premier jour et avons conclu que cela nuirait à l'action, au suspense. Je suis curieuse de savoir, maintenant qu'il y a ce petit "plus" dans le film, le baiser échangé, dans quelle mesure cet amour naissant peut influencer notre relation dans la série. Et quelles seront les répercussions sur notre travail.

T.7.J. : Est-il agréable de travailler avec David Duchovny ?
G.A. : Je préfère que vous passiez à une autre question
(Note personnelle : ils sont vraiment forts ces journalistes !)

T.7.J. : Vous êtes maman d'une petite Piper (4 ans). En quoi cela influence-t-il vos choix de carrière ?
G.A. : Je suis simplement épatée par ma fille. Elle est entrain de devenir une personne merveilleuse. Nous nous entendons comme des amies. Elle est incroyablement énergique et intuitive, elle sait me faire sentir quand je lui manque. Je m'organise en conséquence. Piper vient me voir sur le plateau tous les jours. Tant qu'elle sent que je privilégie les moments avec elle, ma fille est très heureuse.

T.7.J. : Le public de la série est très jeune. Comment réagissez-vous à cela ?
G.A. : Quand des parents me disent : "J'ai un fils de 4 ans qui est fan de la série", je ne sais pas comment le prendre. C'est effrayant. Je n'imagine pas ma fille la suivre à la télé. "X-Files" touche des gens d'âges, de cultures et de milieux sociaux très différents, et cela me fascine.

T.7.J. : Scully vous a rendue célèbre. Vous n'avez pas peur d’être cataloguée ?
G.A. : Je n'ai pas eu de problèmes jusqu'à présent. Les scénarios que j'ai reçus sont très divers. Dans mon prochain film, "The Mighty", avec Sharon Stone, j'incarne une motarde Hell's Angel quadragénaire. J'essaie de me tenir à l'écart des rôles qui ressemblent à Scully et, pour l'instant, je n'ai pas l'impression de porter une étiquette.

Article retranscrit par : Mathieu BESSET (Article n°2 ; Ref : Xfiles2) mat.be@wanadoo.fr.




3. Télé 7 Jours n°2003

X-Files Le Film (2)
X-Files Le Film : Enfin, le baiser ?!

Depuis 5 ans, quatre millions de fans sont au rendez-vous sur M6. aujourd'hui, la série culte devient un film. Scully et Mulder nous reservent bien des surprises dont le baiser est la plus espérée.

Distants à la ville, complices à l'écran, David Duchovny et Gillian Anderson forment le couple télé le plus mystérieux et le plus attendrissant dans années 90. Dans l'univers paranoïaque des "X-Files", les apparences sont souvent trompeuses. Ainsi Mulder et Scully doivent se séparer. une épreuve qui précipite le baiser tant attendu depuis cinq ans. Hélas, une "tueuse" rôde ...

La vérité est ailleurs. Dans l'art consommé du mystère, dans la paranoïa créative de Chris Carter, auteur de la série et du scénario de "The X-Files. Le Film". Les contours du complot mondial se précisent. l'existance des extraterrestres ne fait plus aucun doute, même pour l'agent Dans Scully, la scientifique sceptique. Et l'embryon d'une résistance armée à l'invasion prend forme autour de Fox Mulder ... De quoi satisfaire la curiosité des fans, mais aussi passionner ceux qui ne suivent pas la série, en attendant le second film, dont le tournage commencera en mai prochain.

T.7.J. : Dans "The X-Files. Le film", Mulder et Scully s'embrassent pour la première fois. Est-il vrai que vous avez tourné plusieurs versions de cette scène ?
David Duchovny : En fait, nous nous sommes un peu amusés sur le tournage. Nous avons mimé une scène d'amour torride contre un mur. mais c'était une blague, réservée à l'équipe du film. La scène du baiser ne faisait pas partie du scénario et nous ne devions pas la tourner.

T.7.J. : Que pensez-vous du tour que prend la relation entre Mulder et Scully ?
D.D. : J'aime la façon dont elle progresse, avec l'idée que ce ne soit pas une relation amoureuse. Elle se développe au fil de l'intrigue, des rebondissements, et non l'inverse. Avec le recul, cela me paraît plus logique.

T.7.J. : On dit que, hors caméras, vos rapports avec Gillian Anderson sont orageux ...
D.D. : On dit tant de choses ... Nous travaillons ensemble depuis cinq ans et nous sommes encore vivants ! Bien sûr, les relations sont parfois tendues ... Nous tournons face à face quatorze heures par jour. Sur le plan professionnel, on s'entend très bien mais, la journée de travail terminée, nous souhaitons en rester là. On se parle, mais chacun de nous a sa propre vie.

T.7.J. : Commant avez-vous obtenu que le tournage ait lieu désormais à Los Angeles ?
D.D. : Vous voulez connaître la véritable histoire ? A Vancouver, nous ne devions tourner que le pilote de "X-Files". Je n'étais chaud ni pour être le héros d'une série interminable, ni pour m'installer au Canada. J'habite Los Angeles, j'y ai mes amis et, aujourd'hui, ma femme. Je tiens à la vie que je mène là-bas. Lorsque le pilote est devenu série, malgré les promesses qui m'avaient été faites, on m'a annoncé que, pour de nombreuses raisons, nous devions rester à Vancouver. Mais on m'a juré que ce n'était que pour un an ... Puis j'ai épousé Tea. Elle travaille à Los Angeles et je ne me suis pas marié pour vivre loin de mon épouse. On m'avait menti pendant cinq ans, le moment était venu de tenir les promesses et de rapatrier "X-Files" en Californie.

T.7.J. : Jusqu'à quand allez vous interpréter Fox Mulder dans la série ?
D.D. : Je viens de signer pour deux années encore. Après, rideau, pour toujours.

T.7.J. : Vraiment ?
D.D. : Sûr. A 99%. Si je change d'avis, je promets de vous le dire. Je souhaite avoir le temps de me consacrer au cinéma comme je voudrais. En juillet dernier, je n'ai eu que trois semaines pour tourner "Playing God". Et seulement trois mois pour préparer ce film. Je ne veux pas refaire cette erreur.

T.7.J. : Souhaiteriez-vous que "X-Files" devienne, comme "Star Trek", une série de films ?
D.D. : Je pense que les personnages sont intéressants et Chris Carter est très motivé. Le projet d'une ou plusieurs suites est en train de se réaliser. Pour moi, ce serait l'idéal. Je pourrais continuer à incarner Fox Mulder, tout en faisant carrière au cinéma.

"X-Files. Fight The Future". En découvrant, dans une grotte texane, le crâne fossilisé d'un homme préhistorique, un petit garçcon ne se doute pas qu'il vient de libérer les forces du mal ... Depuis 35000 ans, un virus extraterrestre attend, tapi, ses proies humaines. Mais Dans Scully et Fox Mulder découvrent les installations secrètes où le Syndicat de l'ombre tente de maîtriser l'envahisseur. Nouveau venu dans "X-Files": Martin Landau, héros de "Mission : Impossible" et "Cosmos 1999", s'apprête à faire des rélélations capitales a l'agent Mulder. Scully, cobaye du seul espoir de la race humaine : le vacin anti-virus.

Un enfant pour Tea au printemps

La rumeur l'annonçait depuis des mois, la nature le confirme. La femme de David Duchovny, Tea Leoni, héroïne d'"Une fille à scandale", attend un bébé pour le printemps. Au début de l'été, David était ravi d'avoir quitté Vancouver pour los Angeles car il voulait rester auprès d'elle et fonder une famille. Il n'aura pas perdu de temps. "Nous avons acheté une grande maison à Malibu. Tea est la femme de ma vie et elle sera une formidable maman. Elle m'a d'ailleurs confié cet été qu'elle désirait une famille nombreuse. Moi, je suis d'accord pour deux ou trois enfants, pas plus. Un seul, cela me parait un peu triste ... "

Article retranscrit par : Mathieu BESSET (Article n°1 ; Ref : Xfiles1) mat.be@wanadoo.fr.




4. Mad Movies / 6 Octobre 1998

Contrairement à quelques ragots circulant ici et là, Jodie Foster et Richard Gere n’interprètent pas Dana Scully et Fox Mulder dans la version ciné de la série fantastique la plus populaire des années 90. Gillian Anderson et David Duchovny reprennent bel et bien du service sous la tutelle d’un Chris Carter toujours accro du complot. Un complot grand format désormais, conséquence d’un pacte entre quelques gros légumes humains et une malveillante civilisation extraterrestre. Tous les espoirs étaient donc permis avec cette adaptation des Affaires Non Classées vers le cinéma. Et pourtant ...

" Lorsque j’ai vu l’épisode Duane Barry projeté sur l’écran de cinéma du Musée de la Radio et de la Télévision, je me suis dit : Super ! X-files en grand format, ça fonctionne rudement bien ! ". Ainsi naît dans la tête de Chris Carter l’idée de franchir le Rubicon. D’arracher Fox Mulder et Dana Scully des exigus plateaux TV pour les emmener vers ceux, nettement plus spacieux, du cinéma. Une opération qui de toute manière aurait tôt ou tard eu lieu : audimat oblige, les séries à succès deviennent automatiquement des films. Après Le Fugitif, Mission Impossible, Le Saint, Chapeau Melon et Bottes de Cuir et avant Les Mystères de l’Ouest, quoi de plus normal que X-files pousse les meubles pour élargir son espace d’investigation surnaturelle.

C’est durant les vacances de Noël 1996, dans un hôtel d’Hawaii, que Chris Carter concrétise le rêve de voir sa série devenir film. Il n’est pas seul. A ses côtés, Franck Spotnitz, l’un des piliers de X-files, gamberge de concert. Neuf jours durant, les deux hommes bossent d’arrache-pied à l’écriture d’un scénario de long métrage. Neuf jours à écrire un super-épisode d’X-Files, jonction entre les cinquième et sixième saisons de la série. Naturellement, Carter et son lieutenant construisent leur récit sur la thèse du complot extraterrestre, alias " la mythologie " à la télévision. " Dès le départ, à l’instant même où X-files est devenu un film, j’ai su que son scénario illustrerait le thème de la conspiration gouvernementale. Il s’agit là du coeur, de l’âme de la série ". Et Chris Carter d’embrayer sur la quête de Mulder le Martien, la disparition de sa soeur, le cancer miraculeusement guéri de Scully, l’Homme à la Cigarette et cette fraternité de hauts fonctionnaires qui statuent sur le sort de l’humanité sous les lambris de cossus salons ...

" Tous les éléments du film appartiennent à la série " poursuit Chris Carter, " mais tout y est plus gros, plus spectaculaire, plus sophistiqué. Le scénario exigeait qu’on mette le paquet ". 63 millions de dollars exactement pour X-files cinéma, contre 2,5 pour le plus onéreux des épisodes. A ce tarif là, Carter & cie peuvent effectivement surenchérir dans les effets spéciaux, les décors. Le tout en cinémascope dolby surround. L’ordinaire de tout mastodonte hollywoodien. " 80 % de ce que nous montrons dans ce film aurait été impossible à concrétiser à la télévision " corrobore Rob Bowman, le réalisateur élu. Le pourcentage inclut un prologue situé 35000 ans dans le passé avec hommes préhistoriques à l’appui (clin d’oeil à 2001, L’Odyssée de l’Espace ?), la très dévastatrice explosion d’un bâtiment fédéral de Dallas, l’intrusion de Mulder et Scully dans une titanesque ruche, l’exploration d’un funèbre engin spatial dont les déments proportions renvoient au vaisseau mère d’Indépendance Day, son décollage ... Et, clou du spectacle, un glacier qui s’écroule par plaques immenses derrière les agents du FBI ... Des morceaux de bravoure généralement ficelés avec panache, en phase avec la série originale malgré une économie radicalement différente. " Les effets spéciaux ont englouti un fort pourcentage du budget " signale Chris Carter. " J’ai d’abord été surpris, puis étonné, puis choqué par leur coût prohibitif à l’écran comparé à celui, dérisoire, de la télévision : il faut multiplier le prix par dix. Mais pour obtenir un résultat décent, il n’existe pas d’autre choix. "

Si Chris Carter s’inquiète d’un budget inflationniste par rapport à son expérience télévisuelle, il se soucie davantage encore de ne pas perdre en route l’esprit X-files. Et qui de mieux pour le rassurer dans cette adaptation que Rob Bowman, l’un des réalisateurs les plus talentueux de la série. Le plus productif aussi puisqu’il signe vingt-cinq épisodes répartis sur cinq saisons. " Pour le poste de réalisateur du film, j’avais le choix entre plusieurs personnes. J’aurais d’ailleurs pu moi-même le tourner. Si j’ai finalement retenu Rob, c’est pour sa loyauté de la première heure à mon égard et envers les principes de base de la mythologie que nous avons développée au fil des années. Je crois que personne n’était mieux placé que lui pour réaliser ce film. De plus, il comprend les techniques narratives, il sait comment effrayer le public. Il possède également cette fibre " grand écran " que nous avons toujours essayé d’imprimer à la télévision ". Reste que le cursus cinéma de l’intéressé se réduit, avant X-files, au modeste et inédit Airbone, comédie étudiante branchée skate-board.

Produit par Mel Gibson sous la bannière Icon Entertainment, Airbone est un nanar qui vaut à son auteur d’acquérir une certaine réputation. " A la sortie du film, j’ai reçu des tas de propositions. Des studios Disney surtout. Mais mes goûts vont vers quelque chose de nettement plus sombre, vers le paranormal. Lorsque j’ai vu à la télévision la bande annonce de l’épisode pilote de X-files, j’ai aussitôt demandé à mon agent d’enquêter au sujet de cette nouvelle série ". Et Rob Bowman de remonter le courant. Jusqu’à rencontrer Chris Carter et de le convaincre, par son enthousiasme et son professionnalisme, de lui laisser diriger un épisode. Ultra-motivé, Rob Bowman impose son talent. De manière bien plus personnelle que sur l’impressionnante kyrielle de séries fantastiques auxquelles il a participé : Stark Trek : Next Generation, Futur Immédiat, Werewolf, Code Quantum, Dark Shadows, VR5 et Mantis ... Il collabore également à Booker, McGyver, 21st Jumpstreet et au canin Tequila & Bonetti.

Rob Bowman ne semble aujourd’hui pas prêt de revenir au tout venant de la télévision américaine. Même si le box-office US de The X-files le film plafonne à 70 millions de dollars (ndlr : 83 millions fin septembre) (honorable sans plus en regard du phénomène), les studios lui font les yeux doux. C’est ainsi que Warner Bros négocie actuellement avec lui la possibilité de reprendre à Ridley Scott les rênes de la mise en scène de Je suis une Légende, thriller post-apocalyptique où Arnold Schwarzenegger devrait jouer les Van Helsing face à une race de vampires mutants.

" Au sujet de The X-files le Film, le challenge a surtout résidé dans la restitution de l’atmosphère de la série alors que les conditions de tournage différaient énormément de celles que je connaissais à la télévision. Les délais, plus souples, nous donnaient la possibilité de faire davantage de prises pour chaque séquence. Quelque chose de très appréciable " continue un Rob Bowman satisfait des largesses du cinéma. Un confort peut-être excessivement douillet, un rien anesthésiant puisque l’accès de Scully et Mulder au cinéma ne se solde pas par une franche réussite. Si visuellement le cinéaste tire son épingle du jeu, la mayonnaise ne prend que par intermittence. La tension ne monte pas très haut sur le thermomètre de l’angoisse, les héros pavoisent et le récit se perd dans les brouillards et fumigènes du fameux Complot. Bilan mitigé pour un spectacle honorable. Un peu décevant, en dépit de quelques heureuses initiatives. A l’instar de cette séquence où, passablement beurré, Mulder se soulage la vessie contre une affiche d’Independence Day. A ses côtés, Martin Landau (dans le rôle d’un pseudo-Gorge Profonde officiellement poursuivi pour pédophilie) arrose le même mur.

Les aliens en planque, les conspirations et la paranoïa lui réussissent tout de même mieux. Surtout que Rob Bowman n’aborde pas son X-files grand format comme une classique agression extraterrestre. Qu’elle soit insidieuse et discrète (L’Invasion des Profanateurs) ou voyante et tapageuse (Independence Day). A l’option radicale de la science-fiction, le cinéaste préfère le traitement plus feutré, plus nuancé et crédible du thriller politique. Un choix entériné par Chris Carter. " parmi les films qui m’ont le plus influencé dans la création de X-files, il y a d’abord Les Hommes du Président. Les mensonges du gouvernement à propos du Watergate ont considérablement pesé sur mon sens moral et ma conscience politique. A 16 ou 17 ans, la disparition de toute confiance, de toute foi dans les dirigeants de votre pays a de quoi vous traumatiser ". Les magouilles de Richard Nixon et de sa clique de barbouzes indélicats affectent si profondément Chris Carter ado que, une quinzaine d’années plus tard, les investigations surnaturelles de Scully et Mulder distillent de la suspicion à haute dose. La vérité es ailleurs. Sûrement pas dans les déclarations officielles et les communiqués de presse ...

Co-scénariste, Franck Spotnitz s’avère tout aussi méfiant que le créateur d’Aux Frontières du Réel : " The X-files le Film est un authentique thriller politique. A ce titre, nous revenons au cinéma des seventies. Aux Hommes du Président bien sûr, mais également à A Cause d’un Assassinat. Difficile dans ses films de deviner en quel personnage vous pouvez avoir confiance, en qui le héros peut se raccrocher sans risquer sa vie ". Daniel Sckaheim, l’un des producteurs, abonde dans ce sens. " A l’image de la série, le film synthétise les doutes de l’opinion publique américaine vis-à-vis de la Maison Blanche et de certaines administrations. Le public a le sentiment qu’on lui cache toujours quelque chose. Le Watergate et Roswell ont implanté ce scepticisme ambiant ".

Ca magouille donc dans les plus hautes sphères gouvernementales et dans les officines toutes puissantes dont les gourous scellent le destin de l’humanité entre deux verres de cognac. Le complot : l’union forcée de la race humaine et de créatures d’une autre galaxie. En activité sur terre depuis la nuit des temps, ils se présentent sous la forme d’un liquide, la " peste noire " qui s’introduit dans les corps pour en prendre le contrôle. Mieux vaut isoler les contaminés, quitte à les enterrer vivant. Le Grand Complot ignore toute pitié, y compris pour ses propres lieutenants, victimes malgré eux de l’alien. Cet alien hybride qui se développe dans une enveloppe humaine, incubateur d’une nouvelle espèce destinée à régner sur le monde. Evidemment, Mulder et Scully s’emploient à sauver la Terre et, évidemment aussi, ils y parviennent. Mais au-delà du générique de fin de The X-files le Film, le complot perdure, prompt à nourrir la sixième saison de la série. Le maïs transgénique, pièce importante du puzzle, sera cultivé ailleurs par les ingénieurs agronomes : loin des regards indiscrets et de la maladive curiosité de Mulder ...

La curiosité est un vilain défaut. Surtout de l’avis de Chris Carter, gourou sourcilleux de la confidentialité du tournage de The X-files le Film. Si quelques visiteurs montrant patte blanche sont admis (Leonardo di Caprio et James Cameron notamment), les journalistes et fans sont strictement interdits de séjour sur le plateau. D’où, inévitablement, des indésirables à l’affût de la moindre information, de la moindre image. " J’ai fait de mieux pour protéger le secret du film. Dans l’intérêt des spectateurs " témoigne le producteur. " Malgré notre vigilance, il y avait encore des taupes et des espions dans les parages. Un tabloïd a publié des photos prises clandestinement depuis une fenêtre. J’ai tenté d’en empêcher la publication. En vain. Je n’aime pas trop me comporter ainsi. En chien de garde. Mais, pour préserver l’effet de surprise, avais-je le choix ? Avec Internet, il est désormais impossible de contrôler quoique ce soit. C’est un gigantesque organe de presse où chacun publie de ce qu’il veut. Tout le monde a accès à cette information. Tous les films désormais sont confrontés à ce problème ".

Les indiscrets donnent du fil à retordre à Chris Carter et son pool d’avocats. Les Américains d’abord. Mais également des espions qui viennent du froid. Témoin ce jeune Suédois de 16 ans (ndlr : c’est le site d’Andy http://home4.swipnet.se/~w-49193/) menacé de procès pour avoir publié sur son site des extraits du scénario. Il avait pourtant eu le mérite de parvenir à déjouer les drastiques mesures de sécurité du film. Les mesures en parfaite symbiose avec le climat paranoïaque que développe le récit. Impossible de photocopier un manuscrit du script car les caractères y apparaissaient en rouge sur fond noir. N’en était en possession qu’un nombre très réduit de personnes, lesquelles avaient signé une clause de confidentialité les exposant à des poursuites judiciaires en cas de fuite. La plupart des collaborateurs se contentaient de quelques pages dûment sélectionnées au jour le jour. Toutes codées et ingénieusement piégées grâce à ce " mouchard " que représente un mot différent selon les pages et les exemplaires. Un jeu d’enfant, dans ce cas, de repérer le félon à la cause X-files. !

5.
Télé Poche (24/30 Octobre 1998)

Gillian Anderson : " Entre nous, c'est un peu compliqué "

"The X-Files, le film" va ravir les fans de Scully et Mulder. Le scénario a prévu une idylle entre les deux héros, ce que les fidèles de la série attendaient. Rien n'a filtré de l'intrigue durant le tournage. Pour Chris Carter, le scénariste, il était essentiel de préserver cette atmosphère de mystère qui est aussi dans la série. Elément qui ajoutait au suspense. Comme je suis d'un naturel peu bavard, cela m'arrangeait de me taire.

Le tournage fut-il dur ?
Pour certaines scènes, oui. Notamment, celle qui se déroulent dans la grand nord. On l'a tournée dans les studios de la Fox, à Los Angeles, on grelottait de froid, glacés jusqu'aux os !

"The X-Files" a fait un très bon score au box-office américain. Prête pour une suite ?
Oh, cela ma plairait ! Mais le rythme des tournages de la série est trop soutenu en ce moment.

Ne craignez-vous pas d'être catalogué dans un rôle ?
Jusqu'à présent, j'ai joué des personnages à l'opposé de Dana Scully . C'est le cas de Dancing about Architecture que je viens de tourner avec Sean Connery, Dennis Quaid et Gena Rowlands. C'est un très beau film qui a pour thème la confiance en amour. C'est exactement le type de film auquel je souhaite participer. Les productions à gros budget ne m'intéressent pas, je préfère l'émotion à l'action !

Avec David Duchovny, c'est toujours la mésentente ?
Entre nous, il est vrai, c'est un peu compliqué. Disons que nous faisons pas mal de concessions l'un et l'autre. Mais, dans l'ensemble, on arrive à s'entendre.

Au début, n'avez vous pas pris ombrage au fait qu'il ait eu plus de succès que vous ?
A l'époque, j'était enceinte. Je ressemblais plus à une mère de famille qu'à un sex-symbol. Les médias parlaient de David, de son coté sexy. Je n'étais pas jalouse, mais l'attention générale se reportait sur David, alors que je me donnais autant de mal que lui dans mon travail sur le tournage.

Quelle qualité reconnaissez vous à votre partenaire ?
David a énormément d'humour. Sur un tournage, il apporte une dose de légèreté. Et ça c'est vraiment appréciable.

Sur quel acteur se porterait votre choix, si vous deviez lui être infidèle ?
J'aimerai donner la réplique à Anthony Hopkins, Johnny Deep, Robert Duvall ou DeNiro. Du coté des actrices, j'admire Emma Thompson, Jodie Foster.

Depuis cinq ans, votre vie à beaucoup changé.
Je me suis mariée, j'ai eu une petite fille, puis j'ai divorcé. J'ai changé, j'ai mûri, je me sens aujourd'hui plus forte. Le fait d'avoir un enfant y est pour beaucoup. J'adore me sentir mère, cela renforce mon attachement à l'existence.

Piper, votre fille, vous accompagne sur les tournages.
Plus elle grandira et moins elle pourra le faire, elle va bientôt aller à l'école à temps plein. Piper est une enfant très sociable. Je l'adore !

La série se tourne à Los Angeles. Sans regret pour Vancouver ?
J'ai pris l'habitude de ma partager entre les deux. Ma fille ira à l'école à Los Angeles. Moi, je retourne souvent à Vancouver, c'est une ville que j'aime.

Quelle mère êtes-vous ?
Je suis patiente, pleine d'amour et d'attention envers Piper. Il m'arrive de m'amuser avec elle comme une gamine.

David Duchovny : " Je ne souhaitais pas rempiler "

Avez-vous participé à l'élaboration du film ?
Impossible ! Pendant la préparation, je tournais la série. Toutefois, avec les auteurs, nous collaborons en permanence. Je me considère en quelque sorte le garant de Mulder. Je parle pour lui. Quand je sens qu'une situation ne colle pas, je m'empresse de le signaler.

Qu'est ce qui fut le plus difficile sur le tournage ?
Tourner à la télé, c'est crevant, mais ça vous oblige à rester concentré. Dans une grosse machine hollywoodienne, le pire, c'est l'attente ! Et surtout un film d'action, l'interprétation passe après la technique. Le challenge devient de ne pas s'endormir. A tout moment, il faut se tenir prêt, alors que l'équipe s'active pour vérifier si les explosions, la lumière sont ok.

Ressemblez vous à Mulder ?
Au contraire. Comme tout acteur, je prend des choses en moi et les insuffle au personnage. Cela-dit, il m'influence aussi. Sans aller jusqu'à me convaincre de l'existence des aliens, il m'a appris que la magie, l'irrationnel, sont parfois palpables.

Cependant, vous semblez parfois las de la série.
Voilà comment ça se passe : vous signez pour un épisode, pour six, puis pour un an et sans vous en rendre compte, vous voilà embarqué pour cinq ans. Au début, vous n'êtes pas bien payé. Mais si, deux ans plus tard, la série est encore à l'antenne, cela veut dire qu'elle rencontre un franc succès. Alors vous renégociez votre contrat et restez deux ans de plus. Je ne souhaitais pas rempiler, mais je voulais toucher ma part du succès. Situation perverse. Quant à savoir quand nous arrêterons, c'est le public qui décide, pas nous.

Allez vous tourner d'autre films d'action ?
J'aime " The X-Files ". Tourner des films comme celui-là me va, mais je préférerais être héroïque dans la vie et incarner des personnages plus artistiques. Je n'ambitionne pas à tout prix d'être le héros de service, parce que c'est ce qu'il y a de moins subtil à interpréter.

Quel genre vous tente ?
J'aime le comique dont ma femme m'abreuve. Tea est la championne de l'imitation de Charlot. Elle me fait hurler de rire. Elle ne craint pas de mettre à mal sa beauté en faisant le pire . C'est rare chez une actrice.

Tournerez-vous ensemble ?
Si le script est bon et qu'elle est d'accord, pourquoi pas ! Mais Tea accorde plus de valeur à notre relation qu'au travail.

On vous décrit comme un séducteur. Qu'en pensez vous ?
Si je nie, je vais passer pour un hypocrite, si je vous dis : "Oh, oui ! Je me trouve un tombeur épatant", vous allez me trouver imbuvable, et vous aurez raison, car à se comporter ainsi, rien ne peut vous arriver de bon. Je me contenterai donc de vous dire : "Demandez à Tea !"

6.
FTF, Studio / Octobre 1998

Dans cette adaptation de la série culte, le plaisir l'emporte sur les regrets.

L'histoire : Un enfant emporté par une étrange maladie au contact de curieux ossements, un immeuble fédéral détruit par une explosion ... il n'en faut pas plus pour que Mulder et Scully se mettent à enquêter malgré leurs supérieurs ...

Que vous soyez fan de la série culte X-files et que rien de tout ce qu'on veut vous cacher à propos des ovnis, des phénomènes paranormaux, et des complots du gouvernement, des nazis ou des scientifiques, ne vous soit étranger, ou que vous soyez un inculte total des aventures aux frontières du réel de ces deux agents un peu spéciaux du FBI que sont M. Fox Mulder et Mlle Dana Scully, vous aurez le même sentiment devant cette adaptation cinéma, écrite par le créateur de la série, Chris Carter, et mise en scène par un de ses réalisateurs, Rob Bowman : vous serez partagés.

Entre le plaisir et les regrets : même si le premier l'emporte sur les seconds. Débarrassons-nous d'abord des regrets : toute la dernière partie du film, véritable cocktail de l'"Alien" de Jeunet, des "Aventuriers de l'arche perdue", de "Rencontres du troisième type". Les extraterrestres ressemblent bien à ceux qu'on a déjà vus au cinéma, et le grand spectacle (passage obligé du cinéma ?) n'apporte rien d'autre que du bruit et de la poudre aux yeux. Dommage ... dommage, car la séduction était bien là au départ.

Et le plaisir au rendez-vous. D'abord, pour les fans, grâce à ces petits clins d'oeil que sont, au détour des images, les passages rapides des incontournables de la série (l'homme à la cigarette, le directeur adjoint Skinner, les trois Lone Gunmen).

Et ensuite, pour tous, grâce à ce climat incroyable qui règne ici, à cette étrange tension dont on ne sait pas réellement sur quoi elle repose, mais qui est tellement bien rendue qu'elle plane comme une menace et vous laisse l'oeil aux aguets, l'esprit en alerte, le corps tendu, le souffle retenu ... de quoi vous rendre, vous aussi, paranoïaque !

Enfin, une grande partie du plaisir qu'on prend, on le doit à ces deux comédiens étonnants que sont Gillian Anderson et David Duchovny, dont le charme vient justement de leur jeu en creux - chose si rare au cinéma. C'est comme pour l'atmosphère : on ne sait à quoi tient leur impact. Peut-être même est-ce une illusion. Mais c'est justement cette interrogation qui est délicieuse ...

7.
TéléStar / Octobre 1998

Scully et Mulder débarquent sur grand écran. L'occasion pour Gillian Anderson et David Duchovny de se livrer à coeur ouvert. Et de faire l'état véritable de leurs relations ...

Le temps est brumeux sur Los Angeles. Tout comme l'humeur du vigile à l'entrée du plateau numéro 8 des studios de la Fox où se tournent les épisodes de X-files. Contrôle d'identité, du laissez passer ... a l'intérieur retentit le générique de fin. Les portes s'ouvrent. Gillian Anderson et David Duchovny remercient les techniciens et accueillent Télé Star pour un entretien exclusif.

La série, le cinéma X-files, le film arrive en France, les relations entre Mulder et Scully à l'écran et dans la vie avouent tout. Avec humour !

TéléStar : Vos millions de fans en rêvaient. Vous l'avez enfin fait "X-files, le film" sort le 21 octobre sur nos écrans. La série, elle, continue de battre des records. Ce succès planétaire vous étonne ?
Gillian Anderson : Je suis stupéfaite ! Cet engouement me dépasse, me donne le vertige et finit même parfois par me saouler. J'en ai assez de parler toute le journée de moi, encore de moi, toujours de moi !
David Duchovny : Il y a, c'est vrai, un côté narcissique et malsain à être dans tous les magazines, toutes les émissions de télévision. Ou même nu sur Internet ! Je crois, Gillian, qu'il va falloir que nous nous échappions dans une autre dimension !

TéléStar : A quoi attribuez vous ce fantastique d' X-files ?
David Duchovny : D'abord au génie de Chris Carter, le créateur. Son écriture et son esprit sont fascinants. Il a su donner naissance à une série culte.
Gillian Anderson : Pour moi, l'une des raisons du succès tient à ce que la série soulève des questions philosophiques et métaphysiques qui passionnent le public. Et puis, il y a aussi l'alchimie qui existe entre, David et moi.

TéléStar : Pas plus qu'une simple alchimie ?
David Duchovny : Pas de sexe entre Mulder et Scully. Uniquement de la franche camaraderie. Penser qu'il y a quelque chose de plus entre nous m'amuse. Avec Gillian, on cultive l'illusion d'une romance.
Gillian Anderson : Même si on ne s'embrasse jamais à l'écran, le public sent bien, par un regard ou une certaine sensualité émanant des dialogues, qu'il existe un lien romantique entre nous. A l'imagination de faire le reste.
David Duchovny : Et puis je ne suis pas certain qu'une relation sexuelle apporterait grand chose à nos personnages et au bon fonctionnement de la série.

TéléStar : Mais de là à vous appeler, dans la série comme dans le film, par vos noms de famille plutôt que par vos prénoms ...
Gillian Anderson : Nos personnages doivent garder une certaine distance entre eux. S'appeler Mulder ou Scully accentue le sérieux de leurs relations professionnelles. Mais il arrive que dans des situations plus intimes ou plus dramatiques nous nous appelions Fox et Dana pour montrer qu'il existe une réelle affection entre nous.
David Duchovny : Moi, j'essaie de garder mes distances, loin de cette femme fatale ! C'est dur, mais je fais de mon mieux !

TéléStar : Quelles sont les principales différences entre la série et le film ?
Gillian Anderson : Le temps ! Nous avons bénéficié de davantage de temps pour les répétitions et le tournage. En télévision, on ne vous laisse pas une seconde pour souffler.

TéléStar : Au delà de X-files, quels sont vos projets ?
David Duchovny : Moi, j'ai toujours rêvé, d'être basketteur. Un rêve auquel j'étais le seul à croire ...
Gillian Anderson : David est un excellent basketteur. On a même utilisé ses talents lors d'un épisode. En fait, je crois que nous cherchons tous deux, des longs métrage pour assurer l'après X-files.
David Duchovny : Le cinéma, c'est vrai, me plaît énormément. Récemment j'ai joué dans un film dont je suis très fier, "Playing God". Et cela m'a fait du bien d'incarner autre chose qu'un agent du FBI. J’aimerais aussi un jour tenter l'aventure de la mise en scène.

TéléStar : Vous qui passez votre temps parmi les extraterrestres et les phénomènes paranormaux, en quoi croyez-vous ?
Gillian Anderson : Vaste programme ! Je crois qu'au dessus de nos vies plane un mystère, c'est ce qui fait précisément toute la beauté de l'existence.

TéléStar : Avez-vous le sentiment d'être devenus un exemple pour la jeunesse ?
David Duchovny : J'espère bien que le public n'admire pas nos personnages, mais nous ! Qui aurait envie de ressembler à cet intoxiqué du travail qu'est Mulder ou à cette Scully qui bosse 30 heures sur 24 pour échapper à toute relation humaine. Vous parlez d'un exemple !

TéléStar : Y a-t-il des questions que vous vous posez l'un par rapport à l'autre sans jamais avoir osé en parler ?
Gillian Anderson : Oui, ça m'est arrivé.
David Duchovny : Plus qu'on ne peut l'imaginer !

TéléStar : C'est peut-être le moment de vous expliquer, non ?
David Duchovny : Ok, Je commence, Gillian, si je t'agace autant, comme tu aimes à le faire croire, comment fais-tu pour me supporter depuis tant d'années ?
Gillian Anderson : La grande professionnelle que je suis a appris à faire abstraction des aspects les plus désagréables de son métier. Tu sais, à mes débuts, j'ai dû avaler des couleuvres plus grosses que toi. Ne te donnes donc pas autant d'importance que ça, mon petit David ! (Elle éclate de rire). A mon tour ! Pourquoi, à l'époque, ne m'avoir jamais parlé de ta liaison avec Tea Leoni ? je n'ai même pas été invité au mariage ...
David Duchovny : Tu m'en veux encore ? Tu sais a force de jouer "X-files", garder le secret sur une opération confidentielle est devenu chez moi une seconde nature.
Gillian Anderson : Tu peux bien me l'avouer maintenant : entre Tea et toi, ce fut le coup de foudre ?
David Duchovny : Lors de notre première rencontre, Tea ne m'a pas fait plus effet que cela. Ce fut un coup de foudre à retardement. Franchement : Il y a bien une ou deux choses que tu aimes chez moi ?
Gillian Anderson : Tu es un garçon sincère et drôle. Deux qualités que l'on trouve rarement réunies chez un homme.
Gillian Anderson : Penses-tu avoir attrapé la grosse tête ?
David Duchovny : Je suis en paix avec moi même. Même si les gens passent leur temps à me dire qu'ils m'adorent. Vérification faite, ils me trouvent moins intéressant que Mulder ! Quel serait ton plus grand bonheur ?
Gillian Anderson : Parvenir à briser mon image de femme distante et cérébrale. Le contraire de ce que je suis dans la vie. Sinon, l'un de mes plus grands rêves serait de jouer Sissi impératrice ! Ah, les robes, les valses, les soupirs de pâmoison dans les bras de l'archiduc d'Autriche ... Rien que d'y penser, cela me donne des frissons !


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